La ventilation, le meilleur allié du chauffage ?
Ventilation et chauffage sont deux notions indissociables lorsqu’on parle du confort et de la qualité de l’air dans une maison. En effet si le chauffage permet de maintenir une température agréable à l’intérieur, c’est la ventilation qui va permettre l’hydrorégulation, c’est-à-dire le maintien d’un taux d’humidité optimal dans la maison, et la dépollution de l’air intérieur.
Ventilation et chauffage sont deux notions indissociables lorsqu’on parle du confort et de la qualité de l’air dans une maison. En effet si le chauffage permet de maintenir une température agréable à l’intérieur, c’est la ventilation qui va permettre l’hydrorégulation, c’est-à-dire le maintien d’un taux d’humidité optimal dans la maison, et la dépollution de l’air intérieur.
La ventilation, alliée du chauffage dans la lutte contre l’humidité
La ventilation positive hygrorégulée va renouveler l’air en prenant en compte le taux d’hygrométrie à l’intérieur, mesuré grâce à des capteurs au niveau des bouches d’aération. C’est donc le niveau d’humidité qui va déterminer les besoins en renouvellement et moduler le débit de l’air entrant. Un tel procédé va permettre de lutter efficacement contre l’humidité dans la maison, et notamment contre la condensation. Cette dernière, souvent responsable de la dégradation des revêtements, de mauvaises odeurs, tâches et moisissures, va ainsi être éliminée au fur et à mesure de sa formation et ne pas stagner dans la maison.
Ce sont les écarts de température qui transforment l’humidité de l‘air en eau, ainsi plus une pièce est chauffée, plus l’humidité se condensera sur les surfaces plus froides (fenêtres et portes donnant sur l’extérieur par exemple). D’où l’intérêt d’une ventilation efficace lorsque le chauffage électrique est en fonction dans la maison.
La ventilation hydrorégulée pour faire des économies de chauffage
On croit souvent, à tort, que la ventilation produit des mouvements d’air qui refroidissent l’air ambiant et nécessitent de chauffer plus pour maintenir une température agréable. La VPH (ventilation positive hygrorégulée) va au contraire réchauffer l’air arrivant de dehors et éliminer l’air trop humide responsable de la sensation de froid souvent ressentie dans les pièces d’eau, et donc permettre une consommation énergétique moindre.
C’est grâce à un échangeur thermique, qui récupère en partie la chaleur de l’air expulsé, qu’est tempéré l’air entrant. La déperdition de chaleur est donc moindre avec une ventilation positive hydrorégulée, par rapport à un système de ventilation classique.
De plus, un air humide est plus difficile à chauffer et nécessitera une consommation supérieure pour atteindre une température confortable. Chasser l’humidité, c’est faciliter grandement le chauffage de l’air.
En outre, la régulation du débit d’air entrant en fonction du taux d’hygrométrie implique également un fonctionnement à la demande et non constant, ce qui va permettre de réaliser des économies de chauffage.
La ventilation, indispensable pour sécuriser les équipements de chauffage
Les équipements de chauffage à combustion produisent lors de leur utilisation des gaz et fumées. Ceux-ci sont donc présents, bien qu’en quantités réduites, dans l’air respiré dans la maison. Si cette dernière n’est pas suffisamment ventilée, que ce soit manuellement ou par le biais d’une ventilation mécanique, ces résidus s’accumulent et polluent l’air inhalé.
C’est pourquoi il est indispensable, et même obligatoire, de disposer de bouches d’aération dans la pièce où sont installés ces appareils – souvent la cuisine – et de mettre en place une ventilation mécanique pour renouveler l’air de la pièce et évacuer le gaz carbonique, le monoxyde de carbone et tout autre résidu de combustion.